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michel-ange

  • Vivo al peccato, a me morendo vivo

    Un dernier film à onze heures, un garçon-chiffon coupé au bol portant un pull rouge au motif moutonnant. "Tu es beau de partout", dit-il à une beauté assise au bord d’une piscine.

    Un dernier verre en terrasse, citron et glaçons, les dernières basses de la fête foraine, les derniers hurlements des corps projetés dans les airs.

    esclave_mourant.jpgEncore un dernier film dans la soirée, Michel-Ange et un immense monstre de marbre blanc, beaucoup de cheveux blancs dans la salle. Je demande à un élève croisé dans l’escalator quel film il va voir : 30 jours max, qui sonne comme l’objectif du confinement automnal. — Michel-Ange : "Je vis pour le péché, je vis en me mourant. Ma vie n’est plus à moi, c’est celle du péché. Mon bien me vient du ciel et mon mal de moi-même, par ce vouloir infirme qui m’a déserté. Ma liberté s’est asservie, ma part mortelle est devenue mon dieu. Ô misérable état ! Pour quel malheur, quelle existence suis-je né ?"