De la rue du Temple à celle des Tilleuls, il y a vingt minutes à vélo.
Dans l’appartement, il y a trois crucifix, deux bibles et un missel sur un secrétaire, un ordinateur sur une table aux pieds fuselés.
Au début du livre, il y a un quatrain licencieux où le mot vécu rime avec ce que l’on imagine devoir rimer. Il y a des chapitres aux noms bizarres comme journal, mappe-monde, métaphrase ou paragraphe. Il y a cette belle expression de transposition de lettre pour qualifier l’anagramme de grâce avec garce, et aussi, pour qualifier l’acte d’amour, mettre chair vive en chair vive.
La lecture se fait à voix haute, dégustant une colombe de Pâques, les rayons du soleil pénétrant par les volets métalliques.