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Solution

Il ne faudrait plus, il ne faudrait rien en matière de langage, d’expression, de volonté, de désir et de rêve.

Il faudrait s’échapper des lieux communs, mais nous sommes des animaux territoriaux quoique volent les avions.

Les frontières sont dans le ciel depuis le vingtième siècle. Quelques-uns les ont franchies ; les autres, nous nous contentons des prévisions célestes qui nous projettent à quatre, cinq jours.

La poésie n’a rien à faire ; elle n’a que faire ; elle ne fait rien, n’est que ses six lettres, une mode, une manière de dire à certaines époques, une manière maintenant de dire ce qu’elle disait et ce qu’elle eût dit.

Le traitement de texte maltraite ; la navigation est électrique ; la musique des sphères ne peut plus se passer de bande passante ; la poésie vestige les morts aux dossiers depuis toujours ruinés.

Ce ne sera, ce ne fut qu’un clignement d’œil, un long mot d’une fraction de seconde, car le découpage du temps est notre raison autant que la preuve de notre désordre et de notre dérive.

Quant à la narration, si imparfaite est notre incarnation que les galeries de personnages ne suffisent pas ; si nombreux sont les personnages qu’ils ont déjà achevé le goût du récit.

Quant à l’esprit. Quant à l’âme. Quant à toi.

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