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Il faut tenter de vivre

Votre dossier est facile. Si fait, empruntons et devenons propriétaire. Mais d’abord, répondons au questionnaire médical. Votre hygiène de vie est-elle irréprochable ?

Pour emprunter Claudel, je présente mon attestation de vaccination : la fréquentation de la médiathèque est à ce prix.

Pour visiter Paul Valéry en son musée, point d’attestation, mais on rechigne devant mon billet de dix ; je dois insister ; on ne peut le refuser. Le poète manquait d’argent et fumait beaucoup. On le voit parfaitement sur un grand tableau.

On écoute religieusement les sizains sacrés : colombes, tombes, feux, dieux… C’est une boucle qui hante, aux heures d’ouverture, une petite salle du musée.

Au cimetière marin, je photographie naïvement, sur la tombe du poète démodé, une pensée, qui dans le poème rime avec la mer recommencée. C’est une pensée fleur, mais une fleur de céramique. Dans la partie Est du cimetière, c’était la mode entre 1870 et 1920, les tombes sont ornées de couronnes de mimosa. Certaines intactes, d’autres brisées, parfois percées d’un trou accueillant une abeille solitaire : redoutable, l’abeille solitaire, affirme un connaisseur. 

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