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Poudrière

La rue de la poudrière est étroite et sombre et longue. J’y déambule sans sauf-conduit entre le déclin du jour et minuit noir. Au bout à l’angle il y a un gros quatre-quatre et vous prenez un bain à température humaine. Les aquariums envahis de verdure sont déserts de poissons. Les mots sont de trop mais on entend quand même parler. Quant à moi je râle.

L’espoir est un chemin de croix. La brocanteuse se fait une raison. Elle dit un mois ce n’est rien dans une vie. Je lui achète une assiette un pèse-lettres et un calendrier des postes.

Je commence à lire dans un square à l’ombre des palmiers. Ce sont trente-tois fragments inexorablement numérotés. Je lis et je pense la pandémie est une créature mythique. Cela me console des semaines à venir.

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