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La fuite - Page 15

  • Credo in unum

    Pas d’endroit plus exotique qu’un livre. S’y soumettre rêveusement, seule jouissance (seule fiance). Si le livre est parfait (parachevé mais assez mystérieux pour y vagabonder à loisir), s’il bricole laborieusement ou menteusement quelque récit trop linéaire (car les clés, dans la poche trouée, on les perd, et on se débrouille) : c’est tout un.

  • Un concert d'enfers

    A14562.jpgRien ne m’intéresse tant que de tourner longtemps autour de ces grands maîtres qui furent aussi misérables que merveilleux, de les entourer de lectures comme spiralaires, grattant l’œuvre, c’est-à-dire y rêvant d’abord en surface, puis plongeant bien profond dans ces gouffres d’imagination et d’intelligence inapte où je ne déchiffre pas encore les noms de tous les arbres, car c’est une bien longue affaire qui m’accapare ces temps-ci.

  • Atroce Charlestown

    "Les poètes déclarent qu’aller-venir et dériver de par les rives du monde sont un Droit poétique, c’est-à-dire: une décence qui s’élève de tous les Droits connus visant à protéger le plus précieux de nos humanités; qu’aller-venir et dériver sont un hommage offert à ceux vers qui l’on va, à ceux chez qui l’on passe, et que c’est une célébration de l’histoire humaine que d’honorer la terre entière de ses élans et de ses rêves. Chacun peut décider de vivre cette célébration. Chacun peut se voir un jour acculé à la vivre ou bien à la revivre. Et chacun, dans sa force d’agir, sa puissance d’exister, se doit d’en prendre le plus grand soin."

    Patrick Chamoiseau

     

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